Problème de démarage...

Publié le par mimil et alex

Voilà, suite à nos deux jours de terrain pour découvrir un peu où nous allons travailler, pas grand chose ne s´est passé.

Le projet auquel on participe correspond trés précisément à la récupération d´une zone de bofedal dégradée prés du Salar de Surire. Cette zone est trés proche des instalations d´une mine de Bore à ciel ouvert : Quiborax.

Quiborax est une mine de petite taille qui ne possède qu´un seul site d´exploitation (à la différence de mines plus grosses). Cependant, par rapport à ces "plus grosses mines", Quiborax a une véritable politique environnementale, et pas mal de relations avec la Conaf. Quiborax s´inquiète aussi de son image vis-à-vis des populations locales. Il faut préciser que ses activités d´extraction se font aux tout proches abords de deux zones protégées : le Monument national du Salar de Surire et la réserve nationale de Las Vicuñas. Le transport des produit brut emprunte sur 200 km des pistes et routes du Parc National Lauca. www.quiborax.com 

Le problème : d´une, la Conaf est un peu limite financièrement, de deux, la Conaf souhaite voir les utilisateurs des espaces naturels s´investir dans la démarche de préservation (la mine, mais aussi les éleveurs, les agences de tourisme...). Et pour notre projet cela se matérialise en une participation financière et matérielle de la mine Quiborax.

Pour la partie matérielle, ça pose pas trop de problème : il s´agit de nous fournir le gîte et le couvert pour les jours où on ira travailler là haut... Pour une entreprise minière qui possèdent un camp fixe où habitent plusieurs personnes, c´est pas trop compliqué...

Pour la partie financière, qui doit entre autre payer les outils, l´essence et les frais de la pépinière, ça se complique. En effet, malgré le coût assez faible de ce projet (par rapport au budget d´une mine), la mine ne veut pas tout payer : pour éviter de passer pour une "vache à lait" mais aussi parce que ses dirrigeants estiment que l´état doit assumer sa part de responsabilité financière.

Pour l´instant donc, la Conaf doit débloquer de nouveaux fonds. Nous sommes dans une situation d´attente (et d´espérance!). Cela dit, nous trouvons quand même dommage de faire venir des stagiaire d´aussi loin pour un projet qui n´est même pas sûr. En attendant, nous travaillons à la pépinière de Putre.

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article