2 semaines au salar de Surire

Publié le par mimil et alex

Petit résumé de deux semaines de travail passée là haut, à Surire, pour (enfin) travailler.

- Le travail... :

Ça fait tellement longtemps, trois semaines environ qu'on attend du matos; eh oui on nous avait demandé une liste de matos qu'on nécessiterait pour chaque semaine de boulot! Et après de multiples changements pour savoir quand nous pourrions monter, on a réussi. En fait aux dernières nouvelles, on devait partir le mercredi arpès-midi, d'après ce qu'on avait compris, du coup on a un "peu" fait la fête le mardi soir; excellent, on a rencontré plein de monde, un petit tour en bus dans Putre vers 2h du mat, after...du coup on te laisse imaginer notre état le lendemain, pas très frais! Mais, oh surprise, alors que ça faisait 10 minutes qu'on venait de se lever, la camionnette de la mine arrive avec Enrique pour venir nous chercher! Quelques reflexions désagréables sur notre soirée de la veille par le chef environnement Quiborax, mais il n'a plus rien dit une fois arrivé à la mine et notre visite médicale nickel!! Voilà, on pouvait enfin commencer le travail.

Voilà, on a commencé nos canaux...

Nous avons habilité notre pépinière d´altitude... Peut être la plus haute du monde!!

On a pus mettre un peu plus de plantes dans notre pépinière grâce aux étagères qu'on a enfin reçues. En fait ça fait 4 semaines qu'on a donné des plans pour des étagères en metal de dimension 400*90*170 cm. On nous a dit : "Oui oui, elles sont en construction, ça va venir!!". On a finalement reçu notre commande : objet non contractuel (mais sans les coordonnées du service aprés vente).

 Elle est belle, non?

Coté plantation, on a essayé, un jour où on s´ennuyait, de creuser nous même les trous sur le terrain. En fonction de production, on doit en faire entre 1500 et 2000. Un trou doit avoir la profondeur d´un fer de bèche, et le sol est assez compact. On a réussi à en faire 220 en deux jours... Mais ce furent les deux jours les pires que nous ayons passé... J´en vois déjà qui pense : "hum... petits bras tout ça...". On les invite à venir creuser à notre place. 

- La vie à la mine et à la Conaf de Surire :

On se lève à 7 heures du matin, on lave nos chaussettes, et on les met à sécher. On profitte du lever de soleil qui est différent presque tout les jours :

L´ingénieur en chef vient nous chercher et nous dépose à la cantine pour le petit déjeuner. Puis on travaille de 8 h 30 à 12 h environ, dans notre pépinière ou sur le bofedal... Vient l´heure du repas, puis la sieste (qu´on ne fait pas tous les jours). L´aprés midi, en ce moment il peut y avoir des petites tempêtes, pluies :

On retravaille un peu, on goute et on joue au billard avant manger le soir. Côté bouffe, on est gâté, c´est bon et l´assiette est remplie (rien à voir avec l´article gastronomie). On a mème du mal à finir... Pourtant à travailler à 4300 m, on a toujours faim!! On a du mal à grossir...

Ensuite, on peu sortir voir le coucher de soleil :

Vers 21 h, harrassés de fatigue, on demande au boss de nous reconduire, on arrive à la guarderia. Trois options : soit on a de la chance, il y a des touristes qui ne vont pas se coucher à 21 h 30 : on parle, on joue au domino, et ils payent leur coup à boire... Soit on a un peu de chance, il y a des touristes qui vont se coucher et on a quelqu´un à qui souhaiter une bonne nuit... Soit on a pas de chance du tout et il n´y a personne, sauf la douche tièdasse.

A la mine, l´ambiance est trés sympa, on s´entend en général bien avec les mineurs. Ça a l´air de les intéresser un peu ce qu´on fait là... On a rencontré l´ingénieur en chef qui sáppelle Alex, lui, il nous fait des visites, nous lasse un peu son ordi... trés sympa.

Et on a notre chien de terrain : un batard des montagnes qui répond au doux nom de Fenec.

En fait c´est la seule femelle du camp : les mineurs l´appelle Shakira (prénom qui fait l´unanimité dans cette ambiance masculine mais pas machiste... À la fin des sept jours du tour, on sent quand même que ça manque un peu de femmes).

Le lendemain rebelotte, même le dimanche et les jours fériés.

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B
Mes études non scientifiques doivent sans doute expliquer que je ne parvienne pas à distinguer une étagère dans la photo jointe... en revanche, c'est un beau chien que vous avez... ça fait au moins un "substitut" à Baboune!
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F
j'ai creusé un trou pour replanter un forsythia et très honnêtement ça m'a amplement suffi!!! pour ce qui est du lavage des chaussettes , il n'est nul besoin de force physique....sauf s'il faut commencer par puiser l'eau dans un puits, ce qui n'est pas le cas, n'est-ce pas?<br /> allez, bon courage!
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T
Si vous lavez vos chaussettes la veille au soir, ça vous occuperait vos vsoirées sans touriste, ça vous ferait dormir plus tard le matin, ous n'auriez alors plus besoin de faire la sieste. Vous creuseriez plus de trous durant le temps gagné. Vos bras grossiereraient. Et le lendemain vous en feriez encore plus...Bon trou et soyez fort dans le tête, c'est comme ça qu'on avance....
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